Modeste Champoux, La vieille maison, s.l., s.e.,
s.d. [1915], 32 pages.
Le texte principal est constitué d’un long poème dans lequel l’auteur présente deux visions (très chrétiennes) de la vieille maison : Corps du foyer et Âme du foyer. On l’aura compris, une partie plus réaliste et l’autre, symbolique.
Dans Corps du foyer, Champoux insiste beaucoup sur la modestie de la maison, retrace son histoire (témoin du passé), décrit le paysage qui l’environne (la campagne) et l’embellit.
Toit, châssis et lucarnes, placés au hasard;
Humbles proportions, contenance sévère,
Rides nombreux et forts, noble front, mais austère,
Oui, ton corps tout entier, doux berceau des aïeux,
Rappelle une autre époque et fut béni des cieux.
Dans Âme du foyer, c’est plutôt la filiation qui est soulignée. Qui dit maison, dit famille, enfants. La transmission du bien paternel constitue une consolation pour les mourants. La vieille maison abandonnée se prolongera dans l’au-delà, « seul foyer paternel », où toutes les générations seront réunies.
Se lève quand l’amour, noble agent du bonheur,
A placé sur son front la couronne de Père.
À ce mot immortel, il renaît, il espère;
Car l’enfant, qui sourit, lui prédit qu’aux tombeaux,
Succédera sans fin la suite des berceaux.
Champoux a ajouté une seconde partie intitulée « Petite barcarolle » dans laquelle sont regroupés quatre courts poèmes sur le thème marin.
Une partie du texte a été mis en musique. On trouve la partition sur la BAnQ.
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