Au Québec, les œuvres entraient dans le domaine public cinquante ans après le décès de l’auteur. C’est dire que n’importe quel éditeur pouvait alors les reprendre à son compte. Ou, elles étaient offertes gratuitement sur des sites comme la BEQ et Wikisource et elles obtenaient une seconde vie, si modeste soit-elle. Mais voilà, la règle vient de changer : de 50, on est passé à 70 ans. Moi, j’aurais préféré que le 70 ans soit appliqué seulement s’il y avait une demande des détenteurs des droits, ce qui aurait permis aux « oubliés de l’histoire littéraire » d’être diffusés.
Cette année cinq auteurs, décédés en 1972, auraient dû faire leur entrée dans le domaine public. 
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   Serge Deyglun (1929-1972)
  – Fils d’Henri Deyglun et de Mimi D’Estée, chanteur, comédien, animateur et
  auteur, il est surtout connu des amateurs de pêche et de chasse. Il a écrit
  un recueil de poésie et un recueil de nouvelles qui n’étaient pas sans
  qualités. 1950 — Né en
  trompette  | 
 
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   Moïsette Olier (1885-1972), pseudo de Corinne Beauchemin, fut secrétaire au Devoir et à l’ambassade de Belgique à Washington. Atteinte de tuberculose et soignée à Denver, elle commence à écrire. Elle revient au Québec, travaille comme journaliste pour des journaux mauriciens et écrit des romans. 1927 — L’homme
  à la physionomie macabre  | 
 
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 1946 — Essor vers l’azur  | 
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 1948 — Ciels
  nouveaux Sur Claude Bernard Trudeau :
  voir le DOLQ, tome 3, page 197  | 
 
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   Huguette Gaulin (1944-1972) En 1972, Huguette Gaulin s’immole par le feu devant l’hôtel de ville de Montréal. Elle avait laissé un dernier message : « Vous avez tué la beauté du monde ». 1972 — Lecture en vélocipède  | 
 





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