Marie-Anne Perreault est
née à Rivière-Ouelle, le 12 août 1896 et est décédée le 2 février 1974 à
Rimouski. L’essentiel de sa vie s’est passé à Price, tout près de Matane.
À l'âge de 17 ans, elle vient à Price pour enseigner à l'école du
village. Elle aurait acquis son diplôme à Saint-Pascal de Kamouraska. Combien d’années
dure ce premier séjour à Price? On l’ignore.
Ce qu’on sait, c’est qu’elle a déménagé à Québec puisque dès 1924 elle écrit des articles dans L'Apôtre (revue publiée à Québec de 1924 à 1931) et à partir de 1926, elle signe la
rubrique « Foyer » de L’Action catholique
sous le pseudonyme de Jeanne Le Franc. Elle tient aussi la page féminine dans L'Écho du Bas Saint-Laurent de Rimouski en 1926. Cette même année et à Québec, elle épouse Elphège
Croft (1886-1972) qu’elle avait connu lors de son séjour à Price et qui était veuf
depuis 1917. Ils n’auront pas d’enfant.
Utilisant son nom nom de femme mariée, en le transformant légèrement, elle publie cinq livres. En 1927, elle fait paraître un recueil de ses
chroniques : Les heures brèves
aux presses de l'Action Sociale. Puis, coup sur coup, elle signe trois romans dans la
populaire collection d’Édouard Garand, « Le roman canadien » : L'Enjôleuse (1928), La Petite Maîtresse d'école (1929) et Celle qui revient (1930). On trouve un compte rendu de ces quatre œuvres
dans le DOLQ. Enfin, en 1931, elle publie une
monographie sur Rivière-Ouelle (Nos
ancêtres à l’œuvre à Rivière-Ouelle, Albert Lévesque, 1931), dont des pages sur la pêche aux marsouins, presque disparue à l'époque. Rappelons qu’elle est née à
Rivière-Ouelle.
Quand le couple revient-il à
Price? On n’en est pas sûr. Selon la tradition orale de l’endroit, elle aurait
ouvert une école commerciale sur la rue de la Gare à Price, en 1929. Cette
école, L’Institut Croft, ne sera incorporée qu’en 1962 et fermera ses portes en
1967-68, probablement en raison du développement du réseau scolaire public. On
sait aussi qu’elle a fondé Le Cercle des
fermières de l’endroit en 1939. À son décès, elle a légué des biens à la
fabrique, et aussi à ses anciens élèves. Qui a hérité de ses écrits
littéraires? On ne le sait pas… jusqu’à maintenant, du moins.
La presque totalité de ces
informations est tirée de la revue Le
Reflet (Vol. 10 Nos 1 & 2, juin 2001), organe du Comité du patrimoine
de Price. Les articles sont signés : Janine Corriveau et Anita Langlois.
Monsieur Fabien Boucher nous a transmis ces articles.
(à venir : son roman La petite maîtresse d'école)
Elle était une dame exemplaire et de très bon caractère ...Ses élèves avaient déjà un emploie à la fin de ses cours Contrairement à aujourd`hui madame la professeure savait distinguée si ses élèves étaient sérieux ou si par hasard ...ils n`étaient pas fait pour ce métier. Malheureusement ils n`ont pas eue d`enfant , elle aurait été une très bonne maman, ainsi que son époux 2 personnes avec un grand cœur, et un rire heureux et chaleureux. Je suivais ces cours ; sténo, dactylo et tenue de livres à la Polyvalente le Mistral Mont joli en 1971-72 et elle se faisait un devoir de reviser mes devoirs et s`informer de la bonne marche de mes cours. Merci Madame Croft d`avoir veillée sur mes progrès.
RépondreEffacerMon père a étudié à cette école, il a grandement apprécié la rigueur et le professionnalisme de Mme Croft, elle avait à coeur la réussite de ses étudiants. Le diplôme de commerce senior que mon père a décroché avec mention lui a permis de décrocher un emploi dans la fonction publique et d’y faire carrière durant 32 ans! Merci Mme Croft!!!!
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