Albert Ferland, Le Canada chanté. La Fête du Christ à Ville-Marie, Montréal, Granger frères, 1910, 24 p. (Illustrations de l’auteur)
Après Les Horizons, Le Terroir et L’Âme des bois, voici le livre quatrième du Canada chanté. Le caractère religieux du recueil ne fait aucun doute. « Pour lire pendant le congrès eucharistique » suggère-t-on sur la couverture. Il est dédié « à sa grandeur Monseigneur Paul Bruchési qui, au Congrès eucharistique de Londres a convié les chrétiens du vieux continent à célébrer le Dieu de l'Eucharistie sur les rives du Saint-Laurent ».
Le recueil ne contient que six poèmes. Dans le premier « A Notre-Seigneur », Ferland renouvelle son acte de foi et promet de mettre « [s]a lyre » au service de sa foi : « Et d’une âme abondante en paroles de feu / Je louerai votre sainte et blanche Eucharistie ».
Les trois poèmes suivants conjuguent les deux amours du poète : sa foi chrétienne et l'amour de son pays, particulièrement de Montréal. Dans « Prélude », on peut lire : « Comme tu es belle, Ville-Marie, quand tu fêtes le Seigneur Dieu! Ta beauté m’est douce à dire. ». Dans « Psaume du Canada », plus centré du l’histoire de Ville-Marie, le poète déclame : « Bénis, ô mon pays, le Dieu de nos aïeux, / Le Dieu qui dans la foi fonda Ville-Marie ». Dans le poème éponyme, encore une fois la religion est associée à l’amour de la patrie : « Noble cité de Notre-Dame, / Chante le Dieu vivant, proclame / Son règne dans ces jours bénis! / Que tous ceux de la Laurentie, / Pour adorer Jésus-Hostie, / Dans tes temples soient réunis! »
Dans les deux derniers poèmes, « Psaume du pain eucharistique » et « Psaume du retour à Dieu », Ferland fait acte d’humilité (« Ne vois-tu pas, mon Dieu, comme en moi tout est vain! / Vois donc ma pauvreté, regarde ta Sagesse!... ») et de repentir (« J’ai pleuré le regret des hautaines pensées, / Âme pauvre et blessée, / J’ai pleuré devant Vous ».
Comme c’est presque toujours le cas, on trouve un allocutaire ce qui confère aux poèmes une certaine oralité.
Lire le recueil sur le site de la BANQ.
Albert Ferland sur Laurentiana
Les Horizons
Le Terroir
L’Âme des bois
La Fête du Christ à Ville-Marie
Montréal ma ville natale
Femmes rêvées
Après Les Horizons, Le Terroir et L’Âme des bois, voici le livre quatrième du Canada chanté. Le caractère religieux du recueil ne fait aucun doute. « Pour lire pendant le congrès eucharistique » suggère-t-on sur la couverture. Il est dédié « à sa grandeur Monseigneur Paul Bruchési qui, au Congrès eucharistique de Londres a convié les chrétiens du vieux continent à célébrer le Dieu de l'Eucharistie sur les rives du Saint-Laurent ».
Le recueil ne contient que six poèmes. Dans le premier « A Notre-Seigneur », Ferland renouvelle son acte de foi et promet de mettre « [s]a lyre » au service de sa foi : « Et d’une âme abondante en paroles de feu / Je louerai votre sainte et blanche Eucharistie ».
Les trois poèmes suivants conjuguent les deux amours du poète : sa foi chrétienne et l'amour de son pays, particulièrement de Montréal. Dans « Prélude », on peut lire : « Comme tu es belle, Ville-Marie, quand tu fêtes le Seigneur Dieu! Ta beauté m’est douce à dire. ». Dans « Psaume du Canada », plus centré du l’histoire de Ville-Marie, le poète déclame : « Bénis, ô mon pays, le Dieu de nos aïeux, / Le Dieu qui dans la foi fonda Ville-Marie ». Dans le poème éponyme, encore une fois la religion est associée à l’amour de la patrie : « Noble cité de Notre-Dame, / Chante le Dieu vivant, proclame / Son règne dans ces jours bénis! / Que tous ceux de la Laurentie, / Pour adorer Jésus-Hostie, / Dans tes temples soient réunis! »
Dans les deux derniers poèmes, « Psaume du pain eucharistique » et « Psaume du retour à Dieu », Ferland fait acte d’humilité (« Ne vois-tu pas, mon Dieu, comme en moi tout est vain! / Vois donc ma pauvreté, regarde ta Sagesse!... ») et de repentir (« J’ai pleuré le regret des hautaines pensées, / Âme pauvre et blessée, / J’ai pleuré devant Vous ».
Comme c’est presque toujours le cas, on trouve un allocutaire ce qui confère aux poèmes une certaine oralité.
Lire le recueil sur le site de la BANQ.
Albert Ferland sur Laurentiana
Les Horizons
Le Terroir
L’Âme des bois
La Fête du Christ à Ville-Marie
Montréal ma ville natale
Femmes rêvées
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