17 août 2018

Chronique d'une mort annoncée

L’un des plus importants bouquinistes du Québec, BONHEUR d'OCCASION,  est obligé de fermer boutique. Lisez l’argumentaire de Mathieu Bertrand. Il y a matière à réflexion. 

Bientôt il n’y aura plus de libraires, seulement des vendeurs. 
Beaucoup de livres sont donnés chaque année aux entreprises d'économie sociale. Bien entendu, l'action est louable. Moi-même, je suis membre de l’une d’elles et je lui refile tout ce qu’un bouquiniste ne m’achètera pas. Dans ma région, Écolivre à Lévis et La librairie Nouvelle chance dans Limoilou font du bon travail. Il y a des personnes habilitées à faire un tri intelligent dans cette multitude de livres. Et je suis sûr qu'on pourrait en trouver d'autres au Québec. Mais qu'arrivera-t-il si le trieur (y en a-t-il encore?) ne voit pas de différence entre un ERTA, même fatigué, et n'importe quel livre à la couverture clinquante? J'ai bien l'impression qu'une partie du patrimoine littéraire va finir aux poubelles.Triste.

Lire aussi l’article du 13 décembre 2016, signé par plusieurs libraires, concernant les activités de la multinationale Renaissance.

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