Ollivier Mercier
Gouin, Poèmes et chansons, Montréal,
Beauchemin, 1957, 62 p. [dessins
inédits et introduction de Jean Cocteau]
C’est léger, léger comme le sont les paroles d’une chanson
populaire. D’ailleurs quelques-uns de ces poèmes sont devenus des chansons,
dont l’une (Sous-bois) fut créée par
Félix Leclerc à la radio. On a même droit, à la toute fin du recueil, à la partition musicale de cette chanson.
Le recueil est divisé en 5 parties. On y trouve :
— plusieurs poèmes d’amour : « Je voudrais, mon amie,
vous dédier ce poème. / Vous me plaisez, c’est vrai et sans hésitation. »
— de courtes réflexions sur la vie : « Il était
une fois, / Au cœur d’une ville, / Un fonctionnaire un peu triste, / Dans un
bureau assez gris. »
— des états d’âme : « Ma fenêtre est close / La
neige tombe lentement / … / Et je suis las infiniment ».
— des rêves éveillés : « Si tu pouvais sortir de ta structure humaine / [...] / Si tu pouvais bondir vers l’étoile lointaine »
— Etc.
Quelques poèmes sont rimés, la plupart en vers libres.
Bien entendu, le principal intérêt du recueil, ce sont les
dessins et la dédicace de Jean Cocteau.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire