12 octobre 2018

Pour toi

François de Vernal, Pour toiMontréal, Éditions du Soir, 1956, 46 pages.

Le recueil porte cet exergue : « À l’espoir… à la liberté / Aux serments éternels de l’amour ».

Le premier poème va ainsi :

C’EST POUR TOI seule cette chanson
qui vagabonde.

C’est pour toi seule
ce soupir qui me serre le cœur.

C’est pour toi seule
que l’amour n’est pas un songe
ni une rêverie, ni un mensonge.

C’est pour toi seule
que mes lèvres
savent dire:
MERCI À LA VIE.

Vous l’aurez compris, le thème principal, c’est l’amour. C’est surtout l’amour heureux, comblé, qui est décliné sous toutes ses formes. Les poèmes ne s’adressent pas toujours à une femme aimée : quelques-uns racontent des histoires d’amour qui n’en sont pas vraiment. D’autres sujets sont quand même abordés, mais sans qu’on comprenne comment ils sont liés à l’ensemble. Ainsi, dans le dernier tiers, on a droit à des poèmes d’inspiration religieuse : « Les lépreux », « Le tableau », « Jésus de Nazareth ».  Autre exemple : dans un poème qui ressemble à une fable, « Le passager clandestin », il raconte les mésaventures d’un copain qui « a laissé passer le train » et qui se retrouve seul dans la nature.

C’est une poésie très simple, sans originalité. De Vernal tente de lui donner un rythme chantant en répétant des mots, ce qui finit par lasser : « Alcazar, mon brand coursier / Alcazar, mon grand coursier / Tu les entends. / Le sol est blanc, / Le sol est blanc. »

Particularité de l’édition, on a droit à quinze pages de couleur pêche au milieu du recueil.

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