13 mars 2020

Essais poétiques (Plante)

Gérard Plante, Essais poétiques, Montréal, Beauchemin, 1959, 62 p. (Préface de Guy Boulizon)

Les trois parties du recueil ont comme titre : Désespoir, Espoir et Prières.

Mal aimé, moqué, seul, suicidaire : voilà pour le désespoir de la première partie. « L’eau noire, / Moite et troublée / Du canal / Appelle mon / Désespoir. »

L’espoir, de la seconde partie, réside dans la recherche d’une compagne. Rêves romantiques, tendresse, recherche de l’âme-sœur, bref les poncifs de la poésie sentimentale. « La nuit calme abrite nos cœurs / Et, la main dans la main, nous allons / Vers le pâle miroitement de l’astre sur le lac. »

La troisième partie n’est guère différente des deux précédentes, si on oublie les quelques allusions à la religion. Le poète, toujours en quête d’amour, laisse parler son cœur en toute candeur. Il continue sa recherche d’une jeune fille, et il ne faut point douter de la droiture de ses intentions. « Dieu a fait, pour illuminer le monde, / Non seulement Le Soleil / Avec la lune et les étoiles / Qui scintillent dans la nuit, / Mais encor, / Mais bien plus encor, / Dieu a créé la jeune fille, // La jeune fille / Qui doit briller/ Pour dissiper les ténèbres / De la concupiscence… »

La poésie de Gérard Plante (né en 1911) est très nerveuse. Les vers sont courts et découpés. On a l’impression que le poète a disposé en vers de courts textes en prose.

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