Majorie Mac Cubbin, Coups de dés, Montréal, s.e., 1954, 77 pages. (Mot de
Michel de Ladurantaye)
Marjorie MacCubbin est née à Montréal en 1929. Elle a épousé
Gérard Gareau en 1956. Elle a été professeure. Deux ans avant Coups de dés, elle avait publié J’ai
à vous parler.
On
se serait attendu à un recueil en six parties, mais il n’y en a que quatre, et
elles n’ont pas de titre. Les deux premières sont consacrées à l’amour. L’autrice
le chante en toute candeur en s’adressant le plus souvent à son amoureux.
« Tu sais m’aimer / À la folie / Je t’aimerai / Toute ma vie ». Le
ton ne change guère quand les complications surviennent : « Crois-tu
donc qu’il suffit pour me reconquérir / De reparaître ainsi tout à coup sur ma
route ». Dans les deux dernières parties, le thème amoureux est moins
présent. La nature et le sentiment religieux lui contestent la place. « Une
école près d’une église… / C’est bien plus gai pour le Bon Dieu! » Ou
encore : « Sous le soleil qui luit / Les flocons blancs /
Scintillent, / On dirait une pluie / De diamants / qui brillent… »
Beaucoup
de poèmes sont construits en utilisant l’anaphore. Presque tous sont composés
de vers rimés. Tout ceci est bien léger,
plein de bons sentiments, idéaliste et facile à lire, si on apprécie le genre.
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