6 mars 2020

Coups de dés

Majorie Mac Cubbin, Coups de dés,  Montréal, s.e., 1954, 77 pages. (Mot de Michel de Ladurantaye)

Marjorie MacCubbin est née à Montréal en 1929. Elle a épousé Gérard Gareau en 1956. Elle a été professeure. Deux ans avant  Coups de dés, elle avait publié J’ai à vous parler.

On se serait attendu à un recueil en six parties, mais il n’y en a que quatre, et elles n’ont pas de titre. Les deux premières sont consacrées à l’amour. L’autrice le chante en toute candeur en s’adressant le plus souvent à son amoureux. « Tu sais m’aimer / À la folie / Je t’aimerai / Toute ma vie ». Le ton ne change guère quand les complications surviennent : « Crois-tu donc qu’il suffit pour me reconquérir / De reparaître ainsi tout à coup sur ma route ». Dans les deux dernières parties, le thème amoureux est moins présent. La nature et le sentiment religieux lui contestent la place. « Une école près d’une église… / C’est bien plus gai pour le Bon Dieu! » Ou encore : «  Sous le soleil qui luit / Les flocons blancs / Scintillent, / On dirait une pluie / De diamants / qui brillent… »


Beaucoup de poèmes sont construits en utilisant l’anaphore. Presque tous sont composés de vers rimés.  Tout ceci est bien léger, plein de bons sentiments, idéaliste et facile à lire, si on apprécie le genre.

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