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3 juillet 2015

Poésie des années 50 : fin


J’ai terminé mon excursion chez les poètes des années 1950. Du moins pour l’instant. J’y reviendrai cet automne en explorant le mouvement surréaliste-automatiste (1940-1960) : Gauvreau, bien sûr, mais aussi Thérèse Renaud, Jean-Paul Martino, Michèle Drouin et Micheline Sainte-Marie.

Je dois avouer que je ne m'étais jamais penché d'aussi près sur cette époque, dite de la Grande noirceur. Oui, les relents de la morale judéo-chrétienne sont très perceptibles, ne serait-ce que dans la recherche culpabilisante d'une pureté inaccessible. Mais heureusement il y a aussi cette volonté dure de se débarrasser des interdits, à tout le moins de repousser les limites de la tolérance.

Si j’avais à choisir deux recueils, parmi les seize que je viens de bloguer, mon choix s’arrêterait sur Geôles de Michelle Lalonde et Matin sur l’Amérique d’André-Pierre Boucher. Dans les deux, il me semble qu'on dépasse la problématique de l'époque.

Je m’arrête le temps de quelques mois. J’ai le goût de lire autre chose que du vieux québécois.

Bon été.

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