Un recueil de Doucet, c’est toujours un peu la même recette :
la nature, le passage du temps, des objets du terroir (charrue et râteau), la
guerre, des interrogations existentielles, Noël… Voilà en gros les thèmes de ce
recueil que je n’ai que survolé. Et, comme c’est souvent le cas, quelques
textes en prose viennent coiffer le tout.
La terre est un chaos où nos rêves se brisent.
Et nous nous attachons à ce qui doit finir.
Ce qu’on aime s’en va pour ne plus revenir.
Pourquoi les noirs autans après les claires brises:
Pourquoi tant d’abandon ? Pourquoi tant de hantise ?
Pourquoi le noir oubli ? Pourquoi les souvenirs ?
Faut-il tout condamner ou faut-il tout bénir,
Au chemin de la vie où les âmes sont prises ?
J’ai longtemps médité l’espoir et les regrets ;
J’ai même interrogé l’ombre des destinées,
Cherchant à pénétrer le sens des grands secrets.
Et je n’ai rien compris qu’une voix obstinée
Qui me disait tout bas : “Aime toujours et va,
Et sois content des jours d’azur de Jéovah !
Louis-Joseph Doucet sur Laurentiana
Les grimoires
La
chanson du passant
Contes
rustiques et poèmes quotidiens
La jonchée nouvelle
Sur les remparts
Les heures passées
Palais
d'écorce
Aucun commentaire:
Publier un commentaire