5 juillet 2024

x

Michel Beaulieu, X, Montréal, l’Obscène Nyctalope, 1968, n. p. [32 p.] (livre non relié, tiré à 60 exemplaires, 4 cahiers sous couverture rempliée).

Une lecture d’une dizaine de minutes tout au plus.

En 27 petites séquences, titrées de « a » à « z », le narrateur décrit sa rencontre avec une inconnue et leurs ébats sexuels.

EXTRAITS

q

Derrière elle, je regardais ses cuisses fermes l’une après l’autre, marche à marche, relâchées l’une après l’autre, le balancement des fesses l’une contre l’autre et le pli de la robe entre elles, la taille cambrée, à peine devinée, avec la seule envie d’y porter la main de nouveau, de la glisser de nouveau entre les cuisses vers les nymphes et leur sommet innervé.

r

La porte refermée, elle s’étendit sur le tapis du salon.

  Prends-moi, dit-elle.
  Pas encore.
  Ne me fais pas attendre.
Puis, après plusieurs secondes:
  J’ai envie de me goûter.
Je retirai mes doigts d’entre ses jambes et les lui tendis.
  Non. Pas comme ça.

s
Je me déshabillai, m’agenouillai près d’elle.
—  Étends-toi.
Elle me caressait du bout des doigts, enduisant de sperme le ventre et le haut des cuisses.
Je bandai de nouveau.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire