Michel Beaulieu, X, Montréal, l’Obscène Nyctalope, 1968, n. p. [32 p.] (livre non relié, tiré à 60 exemplaires, 4 cahiers sous couverture rempliée).
Une lecture d’une dizaine de minutes tout au plus.
En 27 petites séquences, titrées de « a » à « z », le narrateur décrit sa rencontre avec une inconnue et leurs ébats sexuels.
EXTRAITS
q
Derrière elle, je regardais ses cuisses fermes l’une après
l’autre, marche à marche, relâchées l’une après l’autre, le balancement des
fesses l’une contre l’autre et le pli de la robe entre elles, la taille
cambrée, à peine devinée, avec la seule envie d’y porter la main de nouveau, de
la glisser de nouveau entre les cuisses vers les nymphes et leur sommet
innervé.
r
La porte refermée, elle s’étendit
sur le tapis du salon.
— Prends-moi, dit-elle.
— Pas encore.
— Ne me fais pas attendre.
Puis, après plusieurs secondes:
— J’ai envie de me goûter.
Je retirai mes doigts d’entre ses
jambes et les lui tendis.
— Non. Pas comme ça.
s
Je me déshabillai, m’agenouillai
près d’elle.
— Étends-toi.
Elle me caressait du bout des
doigts, enduisant de sperme le ventre et le haut des cuisses.
Je bandai de nouveau.
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