Brrr, brrr, au fond de la cariole
On grelotte aussi comme au bois,
Enfin, v’là l’coteau, puis la coupole
De l’église aux clochers étroits.
Des cierges luisent aux fenêtres ;
C’est la fête « au grand souvenir »;
Beaucoup vont l’oublier peut-être,
Mais les petits Jésus vont venir.
La nef est pleine de lumière,
Les petits cierges sont joyeux ;
Comme des âmes en prière,
Ils palpitent silencieux.
Les Jésus aux crèches stériles
Naiss’nt entre l’âne et le taureau
Venez par cent, venez par mille,
Des p’tits Jésus y en a pas trop !
(Louis-Joseph Doucet, Sur les remparts, 1911, p. 43)
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