Le recueil est dédié à Noëlla, à sa famille et à la terre.
Tout est modeste dans ce livre : d’abord ses dimensions 13 x 15 cm, puis le nombre de pages (une trentaine) et même l’inspiration (dix-sept poèmes). Le livre est broché à l’intérieur d’une couverture à rabats.
Les sept premiers poèmes évoquent plutôt des malaises. « je suis érable au sol de rien / pollen opaque de ville / souches de misère / ombres passagères ».
Les dix derniers célèbrent l’amour. Dans certains, comme celui que je présente, Gauguet-Larouche s’adresse à la femme aimée.
XV
tu es là dans le sang de ma vie
j’entends tes pas
ah ! vernis indiscrets
bavards corps à corps
j’accueille l’écho de ton corps
sans frapper j’entre
le beau temps la sève n’aiment pas attendre
nos bouches se gavent de baisers perdus
j’accueille l’écho de ton corps
sans frapper j’entre
le beau temps la sève n’aiment pas attendre
nos bouches se gavent de baisers perdus
affolés
embaumés
par les cordons mouillés d’une blanche salive
qui recouvre nos corps d’un linceul de joie
qui recouvre nos corps d’un linceul de joie
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