Vous l’avez peut-être déjà deviné, je trouve cet ajustement détestable. Je ne vois pas pourquoi les enfants d’un.e des très rares grand.e.s auteurs.trices auraient droit à des redevances de ses pères et mères (de ses grands-pères et grands-mères) pendant soixante-dix ans, sans compter les bienfaits qu’ils en ont tiré du vivant de leur parent auteur. En plus, et surtout, cette norme relègue dans l’oubli pour une période prolongée la très très grande majorité des auteurs.trices qui n’ont pas eu de succès de leur vivant. Il me semble que 50 ans, c’était déjà beaucoup! Des cinq oeuvres citées ci-dessous, seul Jean Narrache est encore édité commercialement . Ça sert à qui?
Peu importe, je vous présente les cinq littéraires québécois, « les plus connus », entrés (ou non) dans le domaine public le 1er janvier 2021 :
Jean Narrache (1893-1970) connu surtout pour Quand
j’parl’ tout seul (1932)
Éloi de Grandmont (1921-1970) connu surtout pour Le voyage
d’Arlequin (1946)
Gérard Morisset (1899-1970) connu, en littérature, pour Novembre
1775 (1948)
Adélard Dugré (1881-1970) connu (?) pour La
campagne canadienne (1925)
René Ouvrard (1894-1970) connu (?) pour Débâcle
sur la Romaine (1953)
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