François de Vernal, Pour toi, Montréal, Éditions du Soir, 1956, 46 pages.
Le
recueil porte cet exergue : « À l’espoir… à la liberté / Aux serments
éternels de l’amour ».
Le
premier poème va ainsi :
C’EST POUR TOI
seule cette chanson
qui vagabonde.
C’est pour toi
seule
ce soupir qui
me serre le cœur.
C’est pour toi
seule
que l’amour
n’est pas un songe
ni une rêverie,
ni un mensonge.
C’est pour toi
seule
que mes lèvres
savent dire:
MERCI À LA
VIE.
Vous l’aurez
compris, le thème principal, c’est l’amour. C’est surtout l’amour
heureux, comblé, qui est décliné sous toutes ses formes. Les poèmes ne s’adressent
pas toujours à une femme aimée : quelques-uns racontent des histoires d’amour
qui n’en sont pas vraiment. D’autres sujets sont quand même abordés, mais sans
qu’on comprenne comment ils sont liés à l’ensemble. Ainsi, dans le dernier
tiers, on a droit à des poèmes d’inspiration religieuse : « Les lépreux », « Le
tableau », « Jésus de Nazareth ». Autre exemple : dans un
poème qui ressemble à une fable, « Le passager clandestin », il
raconte les mésaventures d’un copain qui « a laissé passer le train »
et qui se retrouve seul dans la nature.
C’est une poésie très simple, sans
originalité. De Vernal tente de lui donner un rythme chantant en répétant des
mots, ce qui finit par lasser : « Alcazar, mon brand coursier /
Alcazar, mon grand coursier / Tu les entends. / Le sol est blanc, / Le sol est
blanc. »
Particularité
de l’édition, on a droit à quinze pages de couleur pêche au milieu du recueil.
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